Réalisateur et Scénariste réunionnais.

Nicolas Séry est né en 1980 à Melun (France) de parents réunionnais. Onze ans plus tard, la famille rentre à La Réunion (Océan Indien, France). Après son bac, Nicolas commence à s'interroger sur la place restreinte de la langue créole et de l'histoire de l'île dans la société. Aucune des deux n'est enseignée à l'école et leur dévalorisation est assez fréquente. Pour Nicolas, vouloir filmer, dans leur contexte, des personnages réunionnais qui s'expriment en créole, devient alors un acte militant.

En novembre 2020, il réalise son premier court-métrage, "Reine Kayanm". Nicolas y explore l'appropriation de son héritage culturel par un adolescent qui a mis de côté ses racines pour la modernité de notre société.

Nicolas Séry, réalisateur réunionnais, s'interroge sur la place restreinte de la langue kréol et sur l'histoire de l'île dans la société, leur manque de représentation et de renseignement, en France comme à La Réunion. Pour Nicolas, vouloir filmer des personnages réunionnais qui s'expriment en kréol devient alors un acte militant.

En 2017, il est lauréat « Talents La Kour », un dispositif d'accompagnement développé par Cinékour, en lien avec le dispositif national « Talents En Court » initié par le CNC, qui l'emmène pitcher son scénario « Reine Kayanm » aux Rencontres Talents en Court au Comedy Club à Paris où il rencontre Anne Berjon, productrice de Mondina Films.

En 2021, son premier film, REINE KAYANM, raconte l'histoire de Ray, un adolescent torturé entre ses racines et la modernité. Ce court est sélectionné dans plusieurs festivals. En 2023, il est lauréat HLM sur court(s) et de l'appel à projet « S'engager pour l'avenir » de Canal + Réunion pour son second court métrage « Kabri i manz salad ». Cette œuvre traite du racisme contre la population mahoraise et comorienne, musulmane, à La Réunion. Cette comédie souhaite dresser avec dérision un miroir pour inviter chacun à se regarder en face.