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Avi Mograbi

Avi Mograbi
© Jose Kattán
Réalisateur/trice, Ingénieur du son, Acteur/trice, Producteur/trice, Scénariste, Monteur/se
(Homme)
Pays principal concerné : Rubrique : Cinéma/tv

Avi Mograbi (Hébreu: אבי מוגרבי‎) (1956 -) est un réalisateur et acteur israélien.

Après des études de philosophie à l'Université de Tel Aviv et une formation artistique à l'Ecole d'Art de Ramat Hasharon, Avi Mograbi débute dans le cinéma avec le court métrage Deportation en 1989, primé notamment au Festival du court métrage de Cracovie.

Avi Mograbi s'oriente ensuite vers le documentaire, privilégiant des sujets en relation directe avec la situation politique de son pays. Après le court métrage The Reconstruction (the Danny Katz murder case) en 1994, prix du meilleur documentaire de l'Institut du film israélien, il réalise en 1997 son premier long métrage, Comment j'ai appris à surmonter ma peur et à aimer Ariel Sharon, brûlot très critique d'un faux naïf contre la droite israélienne et l'un de ses représentants les plus emblématiques. Le film pose les bases d'une œuvre très engagée entre fiction et réalité.

En 1999, avec Happy birthday Mr Mograbi, il continue dans cette voie en livrant une vision sans concession d'une armée israélienne qui n'hésite pas à réprimer violemment les manifestants palestiniens durant les célébrations de la Nakba. Quatre ans plus tard, sort sur les écrans français son troisième long métrage Août (avant l'explosion), au travers duquel Avi Mograbi va à l'encontre d'un gouvernement israélien qui fait tout son possible pour que personne ne puisse témoigner à l'étranger de ce qui se passe dans les territoires occupés. Le réalisateur israélien essaie ainsi, malgré les difficultés et les pressions subies, de faire entendre un autre son de cloche et de traiter de l'autocritique en Israël.

Pour son documentaire suivant, Pour un seul de mes deux yeux, présenté en sélection officielle, hors-compétition, au Festival de Cannes 2005, il n'hésite pas à convoquer les mythes de Samson et de Massada, qui enseignent aux jeunes générations israéliennes que la mort est préférable à la domination, pour s'interroger sur le conflit israélo-palestinien alors que la seconde Intifada bat son plein.
Source : http://www.lesmutins.org/Happy-Birthday-Mr-Mograbi-344 et http://www.lesmutins.org/israel-palestine-les-films-de-avi

Issu d'une famille sioniste, Avi Mograbi rompt avec les positions familiales assez tôt. Il suit des études d'art à l'École d'art de Ramat Hasharon et de philosophie à l'Université de Tel-Aviv de 1979 à 1982. Quand il débute dans les métiers du cinéma, il se retrouve notamment l'assistant de Claude Lelouch et fait le chauffeur sur un film de Costa-Gavras.
Pendant la guerre contre le Liban, Avi Mograbi devient le porte-parole d'un groupe de soldats qui refusent l'incorporation. Cet épisode lui vaut quelques jours de prison.
Il rejoint plus tard une organisation de parents de jeunes gens qui refusent de faire leur service militaire et travaille également pour une autre qui recueille et diffuse des témoignages non officiels de soldats.
Son oeuvre est marquée par ses convictions politiques anti-sionistes (il a notamment déclaré : "Je soutiens sans ambiguïté l'existence de l'État d'Israël, mais j'estime qu'il ne doit plus être un État juif, mais un État pour tous ses citoyens à égalité"). Il est membre du comité de parrainage du Tribunal Russell sur la Palestine dont les travaux ont commencé le 4 mars 2009.

Plus d'infos sur Wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Avi_Mograbi

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