Après avoir élevé enfants et petits-enfants, Mamie Jo la Kangouroute décide de quitter son Australie natale pour parcourir le vaste monde, libre comme l'air, ou presque... Dans le désert, assoiffée, elle fait la connaissance de trois petits poissons polissons, condamnés à mourir desséchés, mais qui ont plus d'un tour dans leur... poche de Kangouroute !
La dédicace de l'auteur
Souvent, les histoires pour la jeunesse qui me viennent à l'esprit sont inspirées directement par le langage, les clichés, les expressions. Il y a là une mine d'images qui, comme pour l'écriture d'une chanson, offrent à l'imaginaire quantité de déclinaisons.
"La kangouroute" est née d'une compression : celle de deux mots, et de deux espèces zoologiques.
Le kangourou et la route (bang !)
La kangouroute et les poissons (spling !)
Ou de la rencontre d'une grand-mère kangourou bien décidée à faire le tour du monde et de trois poissons qui occupent clandestinement sa poche.
La Kangouroute est assez désagréable, pas charmeuse pour un sou, c'est son mauvais caractère qui m'a tout de suite plu chez elle.
En quelques mots, voici comment je pourrais définir l'album :
Le thème : l'hospitalité
Les accessoires indispensables : un chapeau de couleur, des bottes à poils, une guitare électrique et un collier peace and love.
La phrase clé : Si on a une poche c'est pour s'en servir
Le proverbe malien : Comme il est dans l'eau, on ne sait pas que le poisson pleure.
Le proverbe russe amélioré : Mieux vaut trois petits poissons qu'un grand cafard
Le prénom de la Kangouroute : Josette.
La morale de l'histoire : Chacun chez soi, c'est pas pour nous.
Marie Nimier