Pour Idrissa Ouedraogo, cinéaste burkinabé, on peut transformer les gens si on les écoute. "Je n'ai aucunement la prétention de représenter mon peuple ou les valeurs africines", dit-il,ajoutant que l'amour de deux enfants pour une grand-mère est universel. "Mais on n'en parlera pas de la même façon" : le poids est sur l'humain. Depuis ses premiers courts métrages au début des années 1980, Idrissa Ouedraogo s'attache ainsi à poser sur des histoires universelles un regard particulièrement personnel, qui fait de lui l'un des cinéastes importants de notre temps.
Textes d'Olivier Barlet.
Note de l'auteur : Ce livre est issu d'une commande de l'éditeur qui portait sur "Idrissa Ouedraogo et les enfants". Le texte est donc en fonction. L'éditeur a finalement modifié le titre sans m'en informer.