Nouvel album Yafaké du crooner mandingue Victor Démé, nourri des rumeurs de Bobo Dioulasso. 

« L'oiseau n'a pas de sein mais Dieu fait grandir ses petits ».

Dans Yafaké, Victor Démé, chante à nouveau l'égalité entre les hommes. « Voix unique », « blues renversant », « irrésistible » ? Nombreux sont ceux à avoir tenté de distiller les contours de cette voix au charme éraillé, à la beauté insondable. Victor Démé, en somme, c'est une mosaïque singulière de mélodies toujours sur le fil entre sonorités folk blues poignantes, romances mandingues intimistes et influences latines. Mais pas seulement, et c'est bien là où se niche son charme ! Là-dessus, son itinéraire musical nous en dit long. Après trente ans de carrière dans un quasi anonymat, en quelques années, il passe du troubadour mésestimé au rang d'artiste international et sort son premier album, fruit d'une vie de pérégrinations et de galères.
Au mois d'avril, il reprend la route pour présenter son troisième opus, un des premiers concerts d'une tournée qui le mènera à nouveau sur plusieurs continents. Le style s'est étoffé, l'artiste a connu les grandes scènes mais a su garder cette touchante humilité devant les aléas du destin. Simple et inexplicablement vertigineuse. Parfois la grâce tient à peu de chose.

Chant et guitare : Victor Démé | Batterie : Abdoulaye Zon | Basse : Grégoire Sanogo | Guitare : Issouf Diabaté | Kora et chœur : Salif Diarra | Percussions et chœur : Baba Commandant