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RDC-Cultures

Migrant'scène 2008

3e édition - festival culturel sur les migrations - projections, spectacle vivant, rencontres, musiques, expo
Migrant'scène 2008
Genre : Festival | Paris, Vitry...

Du samedi 15 au dimanche 30 novembre 2008

Horaires : 00:00
Pays principal concerné : Rubrique : Musique, Cinéma/tv, Interculturel/migrations

Le programme en Ile-de-France

samedi 15 nov.
Ouverture du festival

à Paris

Femmes en migration
Rencontre-débat
Alain Touraine, Madjiguène Cissé
et Nacira Guénif-Souilamas
Espace Jemmapes (75010)
18h
Entrée Libre

Alors que les migrantes luttent pour être reconnues voire pour simplement exister, comment comprendre et accompagner leur mouvement ? Comment conjuguer, aujourd'hui, les migrations au féminin ? Ce débat, qui ouvrira le festival, sera animé par Dominique Rousset, journaliste à France Culture. Autour d'elle : Alain Touraine, l'un des penseurs de la mondialisation et auteur, entre autres, du Monde des femmes, ouvrage traitant de la place des femmes et du féminisme à l'heure de la globalisation ; Madjiguène Cissé, militante historique de Saint-Bernard, présidente du REFDAF et marraine du Festival ; et Nacira Guénif-Souilamas, sociologue, qui interroge notamment les rapports complexes du féminisme et des problématiques post-coloniales. La discussion sera prolongée autour d'un verre de l'amitié.

Fatoumata Diawara
Concert
Espace Jemmapes (75010)
21h
11/13 euros

Fatoumata peut raconter beaucoup de voyages. Et d'abord celui qui lui a fait quitter le Mali, en 2002, pour courir le monde avec la troupe du Royal De Luxe. Ce matin-là, Fatoumata s'est envolée sans prévenir. Le contrat était signé, elle partait malgré l'interdiction familiale. Depuis, dit-elle souvent, "il n'y a plus grand-chose qui m'impressionne".
Femme, africaine, Fatoumata a un parcours qui ressemble à un pied de nez à toutes les frontières. Depuis son envol, elle a multiplié les rencontres avec des artistes de renom, dont Dee Dee Bridgwater, avec qui elle tourne actuellement. La musique de Fatoumata réconforte et enivre. Son secret réside dans le métissage des chants wassoulou - région située entre le Mali et la Guinée - avec des tonalités folk et soul.

dimanche 16 nov.

à Paris

Rencontre avec Madjiguène Cissé
Petit-déjeuner palabre
Le Picoulet (75011)
5 euros
11 h
Réservation obligatoire
sur petitdejeunerpalabre@yahoo.fr

Un petit déjeuner pour retrouver l'art des palabres avec Madjiguène Cissé, marraine du festival et Starting Block, association d'éducation populaire.
En Afrique, la palabre est une coutume de rencontre. Elle permet le maintien du lien social. Cette palabre aura lieu au Picoulet, lieu central de la vie de quartier de la Fontaine au Roi (11e).
Starting Block nous propose d'abord un jeu pour réfléchir à la façon dont les migrations s'intègrent dans les échanges entre le Nord et le Sud.
La parole sera ensuite donnée à Madjiguène. Vous pourrez l'interroger sur son parcours et ses engagements.
Le Picoulet accueillera en novembre l'exposition Paroles sans papiers, tirée de l'album de bande dessinée éponyme.

Les Sénégalaises et la sénégauloise
Projection-débat
Alice Diop
Studio de l'Ermitage (75020)
18h
Participation Libre

L'association "Belleville en vue(s)", organise des projections de films. Dans une ville qui ne présente pas de déficit d'écrans, Belleville a vu disparaître tous ses cinémas. Projeter des films dans le quartier c'est construire du lien entre tous les acteurs locaux bellevillois.
Pour cette soirée, autour d'une rencontre avec Madjiguène Cissé, deux films qui interrogent la vie de femmes africaines, en France et dans leur pays. Une fiction d'abord, Charles Peguy au Lavomatic (Chantal Richard - France - 16') : un enfant, qui vient tous les matins au lavomatic avec sa mère y découvre Charles Peguy. Puis un documentaire, Les sénégalaises et la sénégauloise (Alice Diop - France - 56'). La réalisatrice visite Dakar pour la première fois, accompagnant la dépouille de son père, travailleur immigré.

mardi 18 nov.

à Paris

La France et moi / Arte radio
Séance d'écoute
Le Centquatre (75019) - Atelier 6
20h
Entrée libre

Parfois, émigrer rime avec liberté. Et si l'on tend l'oreille, on entend chanter.
Dans le cadre de migrant'scène, Arte Radio propose une séance d'écoute d'une heure avec des récits d'immigration pas forcément tristes. Des histoires vraies, racontées au féminin. Au programme, "Aïcha", par Hélène Coeur, une vie de femme maghrébine en dix minutes et autant d'éclats de rire. "Brigitte, la France et moi", par Simonette, le récit de la régularisation d'une nounou ivoirienne avec l'aide de sa patronne.
Et d'autres créations enregistrées ici ou là-bas, sans commentaires mais non sans point de vue. Arte Radio, www.arteradio.com, est la radio web d'Arte France. Elle propose des centaines de reportages et créations sonores à écouter à volonté. Des histoires pour rêver les yeux fermés, qui favorisent l'émotion et l'imaginaire. Écouter pour mieux voir.

mercredi 19 nov.

à Vitry sur Seine
Toungaranké
Création collective
Compagnie Fabrica Teatro
Gare au Théâtre (94400)
20h
Entrée libre

Toute migration est un parcours. Une succession d'étapes, d'obstacles et de transformations. Un parcours qui oblige à se confronter, souvent avec violence, aux frontières visibles et invisibles. Toungaranke raconte ce voyage - là. Le vécu des comédiens est au cœur de la pièce qui s'est créée au fil de l'atelier organisé pendant un an par Fabrica Teatro au sein de deux foyers d'hébergements de travailleurs migrants franciliens. La représentation, organisée dans le cadre des Rencontres du Réel de Gare au Théâtre sera accompagnée d'une exposition photo retraçant le parcours des comédiens et d'une vidéo revenant sur la genèse du projet. Une rencontre sera organisée à l'issue de la pièce avec des personnes maliennes, hommes et femmes, pour interroger les spécificités des chemins migratoires féminins depuis l'Afrique de l'ouest.


jeudi 20 nov.

à Paris

Powoli lentement
Concert
Aldona Nowowiejska et Macha Volodina-Winterstein
Studio de l'Ermitage (75020)
20h
7 euros

Dans la vie, Aldona affiche une pose sereine et souriante. Mais voyez-la sur scène, et l'aventure commence. On ne peut rien prévoir. Aldona cache sous sa mine blonde la force et la folie slaves qui ont nourri son enfance. Elle commence en berceuse, elle vous emmène en rêve et la voilà qui chuchote, les notes se tendent. On est comme happé.
Subitement, au coeur même de la magie, la force de la voix, de l'accordéon, des banjos a repris le pas. On est embarqué, la gigue s'envole, endiablée. Aldona chante en polonais, mais on comprend tout de ce langage étonnant, farouche et universel. Pour cette soirée où la voix était donnée à des artistes migrantes, Aldona a invité une compagne de route, Macha Volodina-Winterstein. Macha, artiste russe, chante et peint d'étranges histoires tziganes. Macha et Aldona se sont rencontrées il y a 15 ans, au début de leur exil, au Théâtre du Soleil.
Elles y ont partagé leurs premiers essais, illusions, difficultés. Elles se retrouvent sur la scène de l'Ermitage, pour quelques chansons partagées et autour de plusieurs oeuvres de Macha, exposées et projetées.

vendredi 21 nov.

à Paris

Les voix d'exil
Théâtre
Compagnie l'Escapade
Le Local (75011)
20h30
5/10 euros

Huit comédiennes et une musicienne sur scène, neuf voix féminines qui font entendre les liens qui se tissent entre exilés au travers de textes littéraires du monde entier. Ces textes sont traversés par un même fil rouge, le sentiment mêlé d'espoir, de nostalgie et de solitude partagé par les êtres qui vivent l'exil.
La pièce sera suivie de la projection du court-métrage Lalia de Silvia Munt, dans lequel une fillette saharaoui, réfugiée dans un camp algérien, tient son journal pour raconter son exil. Une rencontre sera ensuite organisée avec Christiane Corthay, metteur en scène et Nabile Farès, romancier algérien, auteur de L'exil au féminin pour questionner la façon dont les engagements artistiques peuvent retracer, reconstruire, voire transfigurer des aventures humaines complexes.

à Fontenay sous bois
Parcours de migrants
Jeu-Animation
La Cimade / Starting Block
Forum La Science et nous (94120)
9 - 12 h
Entrée libre

A l'heure où les discours hostiles à l'immigration se multiplient, le Forum La Science et Nous invite à confronter nos opinions sur les migrations aux recherches actuelles sur le sujet, au travers d'animations, de rencontres et de débats. Le jeu parcours de migrants est conçu comme un jeu de rôle qui permet à chacun de se mettre dans la peau d'un étranger devant affronter différents obstacles pour quitter son pays et venir en France. Véritable outil pédagogique, cette animation permet de s'interroger sur sa représentation de l'autre et d'humaniser des situations singulières qui n'apparaissent pas derrière des termes tels que sans-papiers, étrangers, réfugiés. La Cimade tiendra un stand sur le forum La science et nous, du 19 au 22 novembre. Programme complet sur le site www.asts.asso.fr

au Centre International de la Cimade
Quelques notes d'elles
Projection-débat
Cinéma Numérique Ambulant
Centre International Cimade (91300)
20h30
Entrée libre

Créé en 2001, le Cinéma Numérique Ambulant installe des unités mobiles de projection pour les villages et les quartiers populaires d'Afrique de l'Ouest. Aujourd'hui, le CNA représente un réseau de cinq associations de droit local, en France et en Afrique de l'Ouest, qui gère neuf cinémas ambulants. Dans le cadre du festival migrant'scène, le CNA a lancé une aventure de cinéma, commençant avec la rencontre de réfugiées accueillies au Centre International de la Cimade, et continuant au Mali avec le croisement de femmes qui racontent leur migration, celle dont elles rêvent, celle qu'elles ont vécu, celle des autres. La caméra a rencontré ces femmes en les faisant poser le temps d'une séance photo, recueillant ainsi leur histoire. Grâce à des portraits en musique et en parole, le film réussit une approche humaine, sensible, des femmes en migrations. La projection sera suivie d'une rencontre avec la réalisatrice, Agnès Delauche et les femmes réfugiées ayant participé au film.

samedi 22 nov.

à Paris

Quick Money
diaporama
Elisabeth Cosimi
Confluences (75020)
17h30
3 euros

Province de Naples, entre une décharge sauvage et un champ cultivé, des visages masqués de blanc exhibent et vendent leur corps d'ébène pour une somme allant de dix à vingt-cinq euros. Ces jeunes filles originaires de Benin-city sont recrutées depuis leur pays et, une fois arrivées en Europe, doivent rembourser plus de 50 000 euros. Les possibilités de sortir de cet enfer par l'obtention d'un titre de séjour sont quasiment nulles : toute jeune fille qui tente de fuir s'expose, ainsi que sa famille, à de violentes représailles. La seule alternative reste donc l'argent rapide de la prostitution, the "Quick money". Ce reportage tente de donner un visage humain à ces générations de femmes nigérianes sacrifiées en silence à l'Europe, au profit d'organisations criminelles qui les utilisent comme monnaie d'échange.

Istoires, (h)istoire(s) de(s) fille(s)
Cabaret-lecture
Compagnie Sambre
Confluences (75020)
20h
3 euros

Istoires réunit des paroles de femmes issues de tous horizons sociaux, culturels et géographiques rencontrées lors des ateliers artistiques menés par la Compagnie Sambre depuis 2003.
Il a fallu quatre années pour compiler, sélectionner, retravailler et mettre en scène ces témoignages de femmes, migrantes ou non. Le texte met en relation des données sociologiques et statistiques et des témoignages intimes de femmes. Un choeur de voix se dégage alors, portant l'universalité d'une histoire collective des femmes non encore écrite.
La représentation sera suivie d'une rencontre avec l'équipe artistique.
En partenariat avec l'équipe de La Cimade travaillant auprès des migrants en détention, la pièce Istoires sera également présentée aux femmes de la maison d'arrêt de Versailles, le 21 novembre.

dimanche 23 nov.

à Paris

Toiles immigrées/Cycles de courts-métrages
Chaque cycle de court-métrage sera suivi d'un débat en présence de certains réalisateurs.
Confluences (75020)
3 euros la séance/10 euros le pass'

14h-16h exploitées et indésirables
Chroniques de travailleuses migrantes.

La Femme seule, de B. Fritah (France, 2005, 23')
choisit la poésie pour narrer l'histoire de A. Legba, togolaise victime d'esclavage moderne.

Ma vie est mon vidéo clip préféré, de L. Show-Chun (France, 2004, 48')
retrace l'histoire de R. Liping, née en Chine, employée à Paris dans un atelier de confection.

16h-18h entre deux langues
Lorsque l'identité se construit en double.

Lalia, de S. Munt (Espagne, 1999, 14')
Une fillette vivant dans un camp de réfugiés sahraouis se livre à son journal.

Sarah, de K. Leclere (Belgique, 2007, 14')
raconte l'histoire d'un difficile retour au pays.

Ata de G. Giovanetti et C. Zencirci (France, 2008, 26')
pose une rencontre entre deux exilés que tout oppose mais qui parlent la même langue.

18h-20h etrangère chez soi
On se sent chez soi, mais l'État vous renvoie ailleurs.

Dans Lettre du dernier étage, d'O. Ciechelski (France, 2004, 33'),
une vieille femme refuse de quitter son appartement.

Yu, de M. Ott (France, 2007, 20')
narre l'attente d'une demande d'asile.

D'ici, de D. Froidevaux (France, 2007, 7')
raconte les impressions de Koumba, expulsée au Sénégal.

20h-22h mémoires d'immigrantes
Quand la migrance devient filiation.

Dans La Femme serpent, de M. Hélia (France, 2007, 37'),
Leila part à la recherche de ses papiers, de son histoire.

S. Stoianov met en images et en dessins sa rencontre avec sa tante dans
Irinka et Sandrinka (France, 2007, 16').

F. Hamak et F. Canales présentent Ma mère, histoire d'une immigration (France/Algérie,
2005, 15').

mardi 25 nov.
Journée de lutte contre les violences faites aux femmes

à Paris

Mon enfant, ma soeur songe à ma douleur
Projection-débat
Violaine de Villers
La Clef (75005)
20h
Entrée libre

Comment parler des mutilations sexuelles en évitant les raccourcis idéologiques ? Le film de Violaine de Villers adopte une posture pédagogique. Il décrit les conséquences précises des mutilations dans le quotidien des femmes. Le film donne à voir une vérité brute : les mutilations sexuelles sont une violence insoutenable. Face à cette violence, les femmes racontent leurs combats.
Quand celui-ci amène à partir, quand on est obligé de traverser une frontière pour ne plus avoir à subir, ou faire subir à ses proches ces mutilations, quelle protection accorde la France ? Des témoignages de femmes demandant l'asile pour éviter que leur fille subisse une mutilation seront lus après le film.
Un débat fera se rencontrer Christine Beynis, vice-présidente du Groupe pour l'Abolition des Mutilations Sexuelles, Khady Diallo, formatrice pour la même association et Nathalie Simmonot, coordinatrice de la mission France de Médecins Du Monde. L'association allemande Le Pont présentera une exposition retraçant les violences auxquelles sont confrontées les femmes dans leur parcours migratoire.

mercredi 26 nov.

à Paris

Les petits papiers
Diaporama-rencontre
Carl Hocquart, Anne-Lore Mesnage, Nicolas Houver
La Clef (75005)
20h
Entrée libre

Lorsqu'un jour des femmes décident d'entrer en grève pour défendre leurs droits et vivre dignement, que se passet- il ? Lorsqu'un jour vient le moment de la régularisation, de l'accès aux droits, de la reconnaissance, que se passe-t-il ? "On bosse ici, On vit ici, On reste ici." L'entreprise de nettoyage Manet (75011) est occupée par des travailleuses sans papiers depuis avril 2008. Le diaporama de Carl Hocquart, Anne-Lore Mesnage et Nicolas Houver raconte en images et en sons cette épopée. Beaucoup de femmes migrantes travaillent en France dans les services à la personne. Elles soignent nos grandsparents, s'occupent de nos enfants, nettoient nos maisons. Maillon indispensable de nos sociétés, elles sont jugées indésirables : très peu d'entre elles obtiennent un titre de séjour. Après la projection du diaporama, une rencontre, animée par Aline Leclerc (RFI) aura lieu entre des femmes travailleuses, Ana Azaria, responsable de l'association Femmes Égalités et Maryse Tripier, sociologue, spécialiste des questions migratoires et de genre.

jeudi 27 nov.

à Paris

La force de l'art - voix de femmes en Afrique
Projection-débat
Claudine Pommier
Théâtre Paris-Villette (75019)
20h
3 euros

Un pas de côté. Une ode aux femmes africaines. Ce film nous emmène à la rencontre de femmes artistes travaillant dans plusieurs pays africains. Chacune se raconte, cependant que la caméra glisse de paysages urbains en ateliers, de galeries d'exposition en réunions villageoises. Ces femmes occupent une place toute particulière dans la société africaine. De cet endroit, elles témoignent.
Elles parlent de leur démarche artistique, de leurs difficultés et de leurs choix, des stéréotypes contre lesquels elles doivent lutter. Elles racontent les contradictions que vivent les femmes africaines. Une façon particulière d'aborder les frontières invisibles qui séparent hommes et femmes.
Une façon également de replacer le destin des femmes migrantes dans une histoire collective plus large, celle de pays, de régions du monde, et de relations entre ces régions. Après la projection, un débat aura lieu avec des artistes invités par le théâtre Paris-Villette et Jules Falquet, sociologue, qui travaille depuis 10 ans sur la participation des femmes et leur place dans la mondialisation.


vendredi 28 nov.

à Paris

La Famille Kaced (Racines)
Projection
Patricia Bodet, Jean Denis Robert et Christophe Nick
La Maison verte (75018)
18h
Entrée libre

Notre histoire est faite de milliers de racines, imbriquant la mémoire collective et les mémoires intimes. Le film raconte les aventures de trois générations d'une famille immigrée ballottée par des aller-retours répétés entre la France et l'Algérie, cependant que s'écrit l'histoire des deux pays que tout sépare et qui n'en finissent pas de s'entremêler. Kahina et Katia, cousines nées la même année de chaque côté de la méditerranée, rendent plus palpable ce télescopage continuel, par leurs incompréhensions et leur complicité.

Nawal
concert
Olympic café (75018)
20h
3 euros

Nawal vient des Comores, ce lointain archipel de l'Océan Indien. Son chant, à la fois puissant et envoûtant, est une sorte de rituel des temps modernes.
Dans un accompagnement instrumental acoustique, son style est marqué par le gambusi, luth au manche allongé, instrument emblématique de l'archipel.
Tournant le dos au soukouss à la mode chez elle, elle exhume son patrimoine pour le mixer avec les sons afros glanés à Paris, au Canada et aux États-Unis.

au Centre International de la Cimade
Au-delà des mots : instants de femmes
Rencontre-lecture
Centre International de La Cimade (91300)
20h30
Entrée libre

Les femmes réfugiées du Centre International de La Cimade vous offrent une soirée de lecture des textes qu'elles ont produits au cours d'un espace d'écriture. Elles ont pris la plume pendant plusieurs semaines et vous font partager, en lisant leurs textes, le regard qu'elles portent sur leur parcours, leur exil, un savoir-faire, une coutume une tradition ou encore des souvenirs joyeux, émouvants, surprenants. Un "Apéro du Monde" vous sera également offert à partir de 20h.

samedi 29 nov.
Journée de clôture

à Lieusaint et à Paris

Quelques notes d'elle
Cinéma numérique ambulant
Lavoir Moderne Parisien (75018)
Point 16 (77127)
18h00
Entrée libre

Dans le cadre du festival migrant'scène, le Cinéma Numérique Ambulant a lancé une aventure de cinéma, commençant avec la rencontre de réfugiées accueillies au Centre International de la Cimade, et continuant au Mali avec le croisement de femmes qui racontent leur migration (voir aussi 21/11).

Exils 4
Théâtre
Compagnie La part du pauvre
Lavoir Moderne Parisien (75018)
20h
7 euros

Tout part d'un texte, celui de l'auteur burkinabé Aristide Tarnagda. Ce texte-là pose une question.
Il interroge la notion d'identité. Celle, nationale, proposée par nos États comme un élément immuable.
Et celle que l'on vit en réalité, mouvante, qui ressemble plus à un processus, avec une temporalité, des allerretours.
Ainsi, que sont les descendants des émigrés ? À quel territoire appartiennent-ils ? Comment peut-on et peuvent-ils se nommer ? Exils 4, pièce créée en 2007, jouée notamment au Théâtre de la Tempête et aux Rencontres de La Villette, raconte une migration à rebours. Une jeune femme, vivant en France, fille d'un père ivoirien qui n'a jamais voulu raconter son histoire, décide de faire route vers le continent de ses racines. Pour questionner la mémoire de sa famille, mais également la mémoire collective qui relie ces deux pays. Eva Doumbia, la jeune metteuse en scène d'Exils 4, vit et travaille à Marseille et en Afrique.
Elle s'empare du texte et pose sur le plateau, comme une bombe, ses questions, grâce à une mise en scène énergique qui mêle texte, musique, danse hip-hop, vidéo.

dimanche 30 nov.

à Paris

Les amoureux au ban public font le bal!
Texas Couscous, Latinova, Pytshens Cambilo
Mairie du 3e (75003)
16h-20h
3 euros (participation aux frais)

"Toute personne est libre d'aimer la personne de son choix, quelles que soient les différences de nationalité, d'âge, de sexe ou de religion." (article 1 de la déclaration des Amoureux au ban public) Le festival migrant'scène donne la parole, pour sa journée de clôture, aux Amoureux au ban public. Des milliers de couples franco-étrangers sont aujourd'hui privés du droit de mener une vie familiale en raison du durcissement des lois sur l'immigration. Ils éprouvent des difficultés pour se marier, faire reconnaître leur mariage célébré à l'étranger, ils doivent vivre une séparation forcée parce qu'un des conjoints n'obtient pas de visa, ils subissent des intrusions dans leur intimité au travers d'enquêtes de polices abusives… Face à ces situations, des couples mixtes de toute la France se sont constitués en collectifs pour défendre le droit à une vie familiale normale.
Ce dimanche, les collectifs franciliens ouvrent le bal. L'après-midi débutera par une cérémonie symbolique célébrant les unions mixtes et se poursuivra par un grand bal en couleurs et en fanfare.
Parce que fêter les migrations, c'est aussi fêter les métissages.

Renseignements / Lieu


Programmation pour le reste de la France sur le site du festival.




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