Avant d'être l'artiste planétaire qui collectionne récompenses internationales (en 2007, Djin, Djin a reçu un Grammy Awards), Angélique Kidjo a été enfant, béninoise née dans un pays qu'elle finira par quitter parce que son indépendance d'artiste s'accommodait mal d'une insoutenable situation politique. Dans Oyo, son dernier album, elle fait retour sur ces années où petite, elle admirait déjà la grande Myriam Makéba, où ses frères lui faisaient écouter James Brown et Otis Redding, quand son père adorait Sydney Bechet. Angélique Kidjo chante tout cela, les bals où elle dansait sur Samba Patti de Carlos Santana, la vie fugitive de la togolaise Bella Bellow disparue en 73. C'est en ancienne version zoulou qu'elle fait entendre Le Lion est mort ce soir et qu'elle chante Malaïka, chanson de Myriam Makéba sur l'apartheid.
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