Un couple de danseurs glisse dans le silence. Sensualité magnétique, jupe fendue haut sur la cuisse, yeux dans les yeux... Sur scène, un piano (celui de l'Argentin Juan Carlos Carrasco "H"), une contrebasse (Bernard Cazauran), un violon (Christian Brière) et un bandonéon (Gilberto Pereyra) attendent. Ils s'élancent quand Abir Nasraoui chante les premières phrases d'un titre célèbre de Carlos Gardel, El dia que me quieras (paroles d'Alfredo Le Pera).
Les 17 et 18 février, l'Institut du monde arabe (IMA), à Paris, recevait du tango dans son auditorium austère.
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Chanteuse et musicologue, Abir Nasraoui, née à Kasserine, en Tunisie, vit à Paris où elle se produit régulièrement à l'IMA, pour lequel elle a enregistré un bel album de chanson orientale métissée, paru en 2011 (Heyma - IMA/Harmonia Mundi).

Prochains concerts à l'IMA : le 16 mars, Emel Mathlouthi ; le 17, Natacha Atlas ; le 23, Beihdja Rahal. Concerts à 20 h 30. IMA, 1, rue des Fossés-Saint-Bernard, Paris 6e. Tél. : 01-40-51-39-56.

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