Une musique populaire, ancrée dans l'histoire en mouvement d'un peuple de lune. Il y est question d'un passé enseveli à même la lave, d'une mélodie du vivre-ensemble et d'une espérance retrouvée. Un répertoire se saisissant du legs pour tracer des chemins nouveaux dans l'imaginaire d'un pays encore debout, malgré les tragédies du temps qui passe. Mwezi WaQ. braque sa lumière sur les Comores. Mwezi wa signifie "lune de". La lettre "Q" rappelle, elle, le nom arabe de l'archipel, djuzru'l'Qamaru. Les îles de lune… Une formation légère. Guitare, basse, percus et voix. Quatre interprètes habités par ce désir de réécrire un répertoire sensiblement éclaté, mais racontant une seule et même histoire. Celle d'un peuple se survivant à lui-même, à ses démons, en gardant une main tendue vers l'ailleurs, sans se perdre, jamais, dans le mimétisme, ni se morfondre, dans le repli. "Nous voyons Mwezi Waq. comme l'esquisse d'un poème s'adressant au monde, écrit depuis cet archipel de lune. Histoire d'une quête, autour ce qui nous porte en musique, à savoir la vie..."
Théâtre Gérard Philipe à Saint-Denis