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La culture comme élément du développement durable en Afrique

Rencontre Africalia
  • La culture comme élément du développement durable en [...]
Genre : Rencontre/réunion | Bruxelles

Du jeudi 18 au samedi 20 septembre 2003

Horaires : 00:00
Pays principal concerné : Rubrique : Histoire/société

Bruxelles, septembre 2003.
es impulsions pour la scène culturelle africaine dans une démarche de développement durable. Voilà le but d'Africalia et de cette dernière rencontre. Après les rencontres de Bamako, Ostende et Liège, la rencontre de Bruxelles réunira une trentaine d'experts culturels et artistes belges et africains. Ils entameront une réflexion pour de nouveaux partenariats culturels durables entre Nord et Sud, mais principalement entre les différentes communautés culturelles d'Afrique.

De grandes personnalités du monde culturel Africain seront présents à la Rencontre. Samuel Sidibé, directeur du Musée National du Mali à Bamako, le célèbre cinéaste et ministre de la culture du Mali Cheik Oumar Sissoko, le musicologue Sénégalais Nago Seck et une trentaine d'autres spécialistes participeront à la Rencontre.

La rencontre se tiendra les 18 et 19 septembre à l'Hôtel Tulip Inn (rue du Boulevard, 17)à Bruxelles. Le samedi 20 septembre la rencontre sera ouverte au public dans la salle de Conférences de la KBC (Havenlaan 2) à Bruxelles.
Renseignements : 02/412 58 93 // www.africalia.be

Africalia, qui a animé la Belgique durant ces sept derniers mois avec une Saison de culture africaine, n'a pas seulement l'ambition de créer une plate-forme pour les artistes africains mais souhaite davantage travailler pour un développement durable du secteur culturel africain. Le secteur culturel peut être dans l'avenir un stimulant important pour les économies africaines.

En novembre 2002 Africalia a organisé une rencontre à Bamako, Mali, avec plus de 80 artistes représentant toute l¹Afrique. Durant trois jours des musiciens, cinéastes, peintres, photographes, acteurs, danseurs et programmateurs ont débattu de leurs besoins et attentes pour un développement culturel durable.
Ces débats ont permis aux acteurs culturels africains de mettre à jour certains problèmes qui, selon eux, sont de la responsabilité de la communauté internationale. Les rencontres qui suivront iront plus en profondeur dans l'analyse de ces questions.

Réseaux culturels
La rencontre d'Ostende (14-16 mai 2003) a entamé un état des lieux du domaine culturel en Afrique tandis que celle de Liège (19-20 juin 2003) est allée à la recherche de possibilités pour créer des réseaux.

Réseau d'échange de professeurs avec des écoles européennes autour d'une école d'art multimédia à Bamako, réseau de collaboration éditoriale dans le champ de la littérature enfantine et enfin réseau créé à partir des réseaux existants des radios associatives, rurales et communautaires en Afrique, pour faire circuler des contenus.

L'Afrique consomme peu de produits culturels. L'exemple des radios est emblématique de la situation de la culture, c'est en effet le moyen de diffusion des informations, d'éducation et d'appropriation de la culture et du savoir par tous les publics le plus répandu.

C'est aussi un secteur où il est possible de gommer les différences d'équipement et de support, et grâce à Internet de faire circuler des émissions dans un échange Nord-Sud et Sud-Sud.

Les Africains doivent créer des réseaux d'échanges qui contribueront à une amélioration de l'offre culturelle africaine et un renforcement des structures pour les formations artistiques et pour le financement.

Le financement culturel

La rencontre de septembre continuera la recherche entreprise des moyens nécessaires aux Africains pour rassembler et donner forme à leurs exigences
en matière de financement de la culture. Pour le moment il n'existe pas encore en Afrique des organismes capable de financer le secteur culturel. A terme un programme de coopération Sud-Sud dans le domaine culturel est réalisable.

La séance plénière du colloque tentera le 19 septembre de définir les attentes de l'Afrique vis-à-vis de la communauté internationale et de déterminer la forme que la coopération Nord-Sud devrait prendre.

Une liste sera établie, grâce à des groupes de travail, des moyens et mécanismes qui doivent être mis en place pour favoriser des investissements africains dans le domaine de la culture, pour faciliter la création artistique et pour ouvrir de nouveaux marchés pour les arts africains.

Par quel moyen créer des liens durables d'échange artistique et comment garantir la renommée des produits culturels africains, tant en Afrique qu'en Europe, seront des thèmes de réflexions.

En dernier lieu on tentera de voir quelles structures manquent au monde culturel africain. Le dernier jour de la rencontre, le 20, les résultats seront présentés au public lors d'un forum.



Structures

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