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RDC-Cultures

Cauri 2004

Coopération pour l'émergence d'une économie musicale équitable. 2004-2005-2006-2007 - Europe/Afrique Centrale
Cauri 2004
Genre : Programme

Du vendredi 15 octobre au dimanche 14 novembre 2004

Horaires : 00:00
Pays principal concerné : Rubrique : Musique
Source : Dossier de presse
France
http://www.amicentre.biz
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CAURI est un ensemble pluri-annuel de modules de coopération régionale décentralisée entre l'Europe et l'Afrique Centrale dans le domaine des musiques actuelles, des arts électroniques, plus largement de l'émergence artistique urbaine.

CAURI regroupe de manière articulée les opérations suivantes, sur une période de quatre ans, toutes destinées à des stagiaires de l'ensemble du continent, à raison d'un "aller-et-retour" par an (une session en Afrique, et une session à Marseille).
Les modules CADO, K-dense, Transmetteur, régie-son de spectacle, M.A.O. (Musique Assistée par Ordinateur), NTIC (Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication), hip-hop (écriture rap et platines/prestation scénique), mode urbaine et MIMI-SUD, le festival-atelier à Kinshasa avec une programmation à la fois internationale (France, Japon, Liban, Sénégal) et locale (jeune scène urbaine).

L'objectif de CAURI est de dépasser une exploitation purement commerciale et sans retour durable des ressources artistiques de l'Afrique à destination de marchés occidentaux (world-music), dans l'espoir de re-créer des dynamiques et marchés intra-africains, de re-susciter des micro-entreprises viables dans ce secteur. On pourra ainsi entraîner d'une part une consolidation de la société civile, d'autre part une meilleure préparation du secteur au marché global. En effet, de par sa position, l'A.M.I. a pu constater à quel point le manque de structuration du secteur en Afrique le plaçait en position défavorable dans ses rapports professionnels au sein du marché global.

Descriptif des modules


CADO (Khadija El Bennaoui, Maroc)
Du 15 octobre au 14 novembre 2004 à Kinshasa

CADO est la Cellule d'Appui au Développement des Opérateurs animée par Khadija El Bennaoui qui accueillera, comme intervenants Luc Mayitoukou (Africafête/Dakar) et Tony Mefé (Scène d'Ebène/Yaoundé). À travers cette cellule, l'A.M.I. repère tout opérateur cherchant une plate-forme de diagnostic, de ressource et de formation au service du développement du secteur musical. CADO, (déjà en place au Moyen-Orient depuis trois ans) travaille activement à la mise en réseau des différents opérateurs culturels de la région.

Khadija El Bennaoui (Maroc) est une collaboratrice de longue date de l'A.M.I. Ses compétences en tant que coordinatrice de projet, dans l'encadrement et la formation de jeunes opérateurs, ont été éprouvées à plusieurs reprises sur nos programmes de coopération internationale (MarMar - 1998/2000, OrMuz - 2002/2005 et Cauri - 2004/2007). Elle dispose d'une solide expérience dans le secteur des opérateurs culturels méditerranéens et africains acquise notamment au sein de la Fondation Européenne de la Culture, de l'Agence Intergouvernementale de la Francophonie et sur de nombreux festivals marocains.

Tony Mefé (Cameroun) est le directeur artistique de l'association Scène d'Ebène. Il a participé à l'organisation des RETIC'98, du MASA'99, du Ngombi festival à Bangui en 2000 et en 2002, de la Rencontre Afrique Synergie de Bangui en février 2000. Manager de talent, il a depuis 1996 accompagné de nombreux groupes camerounais et africains dont Cyril Effala, Marcellin Ottou, Kayou Band, Otoulbaka, Tibesti, Frères de sang. Il est co-auteur du "Guide d'initiation au métier de manager en carrière artistique en Afrique", publié en décembre 2003 aux éditions Pages.

Luc Mayitoukou (Congo Brazzaville) est originaire du Congo Brazzaville. Il a grandi et fait ses études à Dakar. Il a travaillé au Centre Culturel Français de Brazzaville. En 1988, il crée le groupe "Les Tchielly" avec son frère Staintrick (chanteur, guitariste, auteur compositeur et interprète). Depuis 1998 il est à la fois administrateur et formateur au sein d'Africa Fête dans le domaine du Management/Métiers des Arts de la scène (il enseigne en Guinée, au Burkina Faso, au Mali, au Bénin, en Côte d'Ivoire, à Djibouti...)

Samar Kehdy et Ola Khalidi, deux participantes du programme OrMuz (Moyen-Orient) viendront se joindre à l'équipe africaine, suite à l'obtention d'une bourse du Fonds Roberto Cimetta pour participer aux ateliers de la cellule CADO.

Samar Kehdy (Liban) est diplômée en Communication de l'Art de l'université américaine du Liban, et a également suivi des études en audiovisuel à l'université du Liban. Samar s'occupe actuellement de l'action musicale de "Zico House", lieu culturel à Beyrouth, par le biais de plusieurs projets (InConcerts, Jam session…). Elle a notamment organisé en septembre dernier dans le cadre du projet InConcerts, un festival sur 4 jours, intitulé "Anti-crise" qui rassemblait des artistes libanais et étrangers.

Ola Khalidi (Jordanie) a un master en management de l'université de Surrey. Depuis 4 ans, elle s'est largement impliquée dans la vie culturelle à Amman en collaboration avec un groupe de jeunes artistes. Elle est actuellement le manager du Centre "MAKAN, House of Expressions", un espace culturel alternatif fondé pour présenter l'art contemporain sous ses différentes formes.


K-DENSE (Thierry De Mey, Geert de Bièvre, Belgique)
Du 3 au 11 novembre 2004 à l'Institut Congolais de l'Audiovisuel à Kinshasa

Cette masterclass de composition musicale sera dirigée cette année par Thierry De Mey, compositeur belge réputé, assisté de Geert de Bièvre (violoncelliste). Elle est destinée à 6 compositeurs de l'ensemble du continent. Cette session s'attachera à optimiser la composition musicale adaptée au spectacle théâtral ou chorégraphique, ou encore au film, en Afrique.

Le compositeur belge Thierry de Mey a collaboré avec l'Ircam, travaillé avec les chorégraphes Wim Vandekeybus et Anne Teresa de Keersmaeker, il a aussi fondé le groupe Maximalist! dans les années 80. Si son travail dépasse très largement l'appellation"musique contemporaine", il croise volontairement quelques orientations esthétiques paradoxales, telles que pulsation, lyrisme et matériaux délibérément nus et pauvres.

Les participants

Mamie Claudine Mambu (RDC)
Musicienne et comédienne, elle est violoncelliste au sein de "l'Orchestre philharmonique de Kinshasa". Mamie Claudine Mambu joue aussi au sein du groupe "Nsumuenu" en tant que flûtiste et chanteuse. Elle a également réalisé plusieurs compositions musicales lors d'ateliers sur les arts du cirque et pour différentes pièces réalisées par le F/CEDAR (Femmes du Centre d'Etudes et de Diffusion des Arts de l'Institut National des Arts).
Aboulaye Kouyate (République de Guinée, Conakry)
Fils de Sekou Kouyate Kora et autodidacte, il est chef d'orchestre de Miriam Makeba. Il joue de la guitare depuis 9 ans et a participé au dernier album "Afro Swing" de Momo Wandel Soumah. Actuellement, il joue de la kora au sein de "Circus Baobab" et compose des chansons pour le théâtre.

Riad Abdel-Gawad (Egypte)
Riad est compositeur diplômé de plusieurs grandes écoles de musique (Harvard, Conservatoire de Musique de Cincinnati, Centre Acanthes d'Avignon, Conservatoire de Liège). Il a été l'élève, entre autres de Luciano Berio, Johnatan Kramer et du violoncelliste Abdo Dagher. Ses pièces sont régulièrement interprétées lors de festivals internationaux (STEIM à Amsterdam, Ars Musica…) et diffusées à la radio. Il enseigne également dans les grandes universités : Harvard, Zurich….

François Essindi (Cameroun)
Comédien, auteur-compositeur et conteur, il joue de différents instruments (percussions, harpe d'Afrique Centrale, mvett (cordophone). Il est leader du groupe de percussionnistes "O'toulbaka" de Yaoundé (percussions africaines, guitare et basse occidentale). Il est installé en France depuis 2002.

Timbiri Winse (Burkina Faso)
Musicien et compositeur, il a composé les musiques pour les chorégraphies de la compagnie "Salia Nï Seydou" et "Kongo Ba Teria". Il les interprète en live lors des représentations. Ses instruments de prédilection sont la Kora, le lolo (arc à bouche) et le tambour d'eau. Il souhaite approfondir la création de musique de spectacle, notamment pour le théâtre.

Wilson Ol'leka Shitandi (Kenya)
Il est diplômé de l'Institut de Musique Kenyatta University où il enseigne (musiques et danses africaines et chef de chorale) depuis 1 an. Il souhaite devenir professeur de musique et se spécialiser dans la composition contemporaine, l'hymnologie et le gospel populaire.

Youssef El Mejjad (Maroc)
Youssef El Mejjad est musicien des groupes "Amira Saqati" et "Aïsha Kandisha", produit par Bill Laswell. Il est également chanteur, musicien multi-instrumentiste. Il est également intervenant dans les différentes actions menées par l'AMI avec les "ateliers-croisés internationaux" MarMar, Afriquipop et OrMuz. Il accompagne actuellement les danseurs burkinabés de la Compagnie "Salia Nï Seydou".

Du 3 au 14 Novembre 2004 à Kinshasa

ATELIER NTIC (Renaud Vercey, France)

L'atelier webmaitre - Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication (NTIC), sera dirigé par un des plus anciens intervenants de l'A.M.I, Renaud Vercey, un des fondateurs de l'Espace Culture Multimédia à la Friche la Belle de Mai. Sa mission sera de former entre 5 et 8 personnes (en fonction du parc disponible) à la création et à l'amélioration de sites Internet.

ATELIER REGIE SON (Guillaume Tellez-Arenas, France)

L'atelier régie-son de spectacle, dirigé par un intervenant régulier de l'A.M.I (OrMuz, MIMI et MIMI-nor), Guillaume Tellez-Arenas, régisseur général de la Casa Musicale à Perpignan, sera directement en prise avec la réalisation concrète du festival. Il intégrera entre 5 et 8 personnes.

ATELIER MAO (Tadahiko Yokogawa, Japon)

L'atelier Musique Assistée par Ordinateur (MAO) sera géré par Tadahiko Yokogawa, multi-instrumentiste japonais, qui a été membre de différents groupes dont P-Model, After Dinner et Meatopia. Il est également collaborateur de l'A.M.I. sur diverses opérations (PacJap, OrMuz, Mimi-Nor). Il sera assisté de Zeid Hamdan de Soap Kills (programmé au festival Mimi-Sud).

La culture hip-hop
Du 3 au 14 Novembre à Kinshasa

La culture hip-hop sera présente à travers deux ateliers, car elle semble être le croisement de différentes cultures et de générations, le point de "digestion des influences". Nous espérons que ces ateliers contribueront dans le processus d'émergence de nouvelles formes.

ATELIER ECRITURE RAP (Souleymane Diamanka, France)
L'atelier d'écriture rap sera animé par Souleymane Diamanka. Ce Bordelais d'origine Sénégalaise est un slameur. En 2000, il rencontre le polonais John Bonzaï par le biais des Nubians dans le cadre du projet de poèsie "Echos". Puis, ils participent tous les deux au "Salm Opéra" mise en scène par Mike Sylla de "Baïlfall Dream". Aujourd'hui, ils proposent, sur une musique de DJ Wamba, leur propre plateau "le Meilleur ami des mots" où ils y mélangent leur langue respective, le peul et le polonais, ainsi que le français. Souleymane Diamanka est aussi un intervenant central des ateliers hip-hop de l'association "Musiques de Nuit" à Bordeaux, membre du réseau Fanfare comme l'A.M.I.

ATELIER PLATINES / PRESTATION SCÉNIQUE (DJ Vadim, Grande-Bretagne/Russie)
L'atelier platines - prestation scénique sera animé par un musicien britannique issu du label hip-hop le plus créatif du moment, Ninja Tune. Il s'agira de DJ Vadim, musicien phare du hip-hop inventif, véritable électro-acousticien. Il sera accompagné de Yarah Bravo, MC féminine du groupe de Vadim, The Russian Percussions.

ATELIER MODE URBAINE (Béatrice Paschen, France)

Un atelier-rencontre entre jeunes stylistes de la mode urbaine de Kinshasa et de Marseille sera mis en place, puisque l'A.M.I. mène à l'année ce genre d'activité à Marseille, et que la Halle de la Gombé à Kinshasa héberge en permanence un atelier de stylistes. Il renouera avec l'échange mené en 1998/2000 avec Régina Miang à Dakar (Afriquipop).

Cet atelier sera animé par Béatrice Paschen (intervenante de l'atelier à Marseille). Elle sera assistée de Régina Miang et Gabby Amundala, jeunes acteurs de la mode africaine.

Béatrice Paschen est originaire d'Avignon. Son parcours l'a conduit de l'écriture (recueil de poèmes) à la fabrication de costumes pour la danse contemporaine, le théâtre (Festival d'Avignon). Avec sa ligne "Skalp" (et son concept "la rue mon alliée née"), elle travaille depuis 1999 sur des vêtements d'une seule pièce agrémentés d'éléments culturels japonais, orientaux, africains…version urbaine. Dans le même temps, elle investit régulièrement le terrain social ou l'univers audiovisuel…

Régina Miang (Sénégal) débute dans la mode en France au sein de "Technique Mode" à Paris. Elle fait ensuite ses armes en Espagne dans une maison de couture spécialisée dans les vêtements pour enfants. De retour à Dakar, elle poursuit son travail à travers plusieurs collections et collaborations avec, notamment, le styliste nigérien Alfa Dy. La mixité des cultures vestimentaires est au cœur du travail de Régina Miang. Ses patrons sont surtout des modèles européens, la matière essentiellement des pagnes et du coton tissé. L'A.M.I. a déjà invité Régina à participer à Afriquipop, le programme mis en place à Dakar et Abidjan. En 2002, elle a participé au Kenya Fashion Week à Nairobi, évènement rassemblant des stylistes venant de tout le continent africain.

Gabby Amundala (RDC) est mannequin et directeur de Top Model Agency (TMA), structure réunissant des couturiers, stylistes, bijoutiers… L'Agence est hébergée et soutenue par la Halle de la Gombé (atelier de travail, lieu de répétition, équipements). Gabby est diplômé en sciences commerciales et administratives.



MIMI-SUD
Festival - Atelier
12 - 13 - 14 novembre 2004 - Kinshasa, La Halle de la Gombé


Vendredi 12 novembre

HARPY (Japon, Tokyo)
Ce groupe tokyoïte réussit une parfaite synthèse, aussi fraîche qu'originale, entre l'inspiration des groupes progressifs européens comme Gong et un certain dérapage électrique new-yorkais. De ces diverses influences, Harpy tire un son particulier dont le charme tient beaucoup à l'étrange voix acidulée de Kyoko et à la légère injection de classicisme due au piano d'Ono Tetsu. Le leader Itoken à la batterie et Suzuki à la guitare complètent la formation de ce groupe attachant!

BA WUTA KIN (RDC, Kinshasa)
Ils se font appeler "les villageois de Kinshasa" … une façon, pour eux, de se faire petits sans courber l'échine et revendiquer simplement une certaine liberté d'expression. Ba Wuta Kin, mené par son leader Rocky Mobidick, campe ses propos dans une perspective contestataire qui critique le vécu kinois dans leurs textes; le dernier opus "Difficile à construire et facile à détruire" fait état du délabrement que vivent le pays et sa capitale… Rocky est parallèlement DJ dans la plupart des grandes boîtes de nuit de Kinshasa et la réputation de sa voix et ses rimes ne sont plus à faire !

PEE FROISS (Sénégal, Dakar)
Avec Positive Black Soul et Daraa J., Pee Froiss constitue la plus belle promesse du rap sénéglais, dix ans d'une formation solidaire et d'une vie de groupe où les concerts s'enchaînent en trois langues dont en wolof. La maîtrise technique de Pee Froiss, exemplaire, permet à leur palette instrumentale une grande diversité. Quant aux textes, l'équipée de Xuman, Kocc 6 et DJ Gee Bayss raconte l'histoire africaine et l'asservissement physique, économique et spirituel de tout un continent. L'ensemble du groupe a suivi en son temps les ateliers de l'A.M.I (Afriquipop)


Samedi 13 novembre

BEBSON DE LA RUE (RDC, Kinshasa)
Bebson (a.k.a. BBS) a grandi au cœur de Kinshasa, la cité reine de la musique qui fit danser tout le continent, déployant avec faste les inflexions de la rumba zaïroise et autres descendances : soukouss, rumba rock… Une musique que Bebson connaît bien, tout comme les rythmes traditionnels et dansants de sa région natale, l'Equateur. Laborantin de nuit, Bebson conçoit de véritables spectacles dont la scénographie, le décor et la chorégraphie sont conçus comme un tout. Salué par quelques illustres noms tels Papa Wemba et Koffi Olomide, Bebson trace son chemin, infatigable et décidé !

DJ VADIM AND THE RUSSIAN PERCUSSIONS (Grande-Bretagne/Russie)
Reconnu et apprécié depuis Londres jusqu'au Japon, DJ Vadim crée un collage unique de beats signés "Vadim" où l'élégance dandy épouse son contraire à travers la recherche effrénée de sonorités nouvelles (surprise garantie). Ses albums sur Ninja Tune et ses concerts, tous plébiscités, font de Vadim un musicien incontournable, notamment apprécié en 2003 au Festival MIMI à Marseille. Il est aussi, ce n'est pas une surprise, un grand collectionneur de disques rares que ses nombreuses tournées lui permettent de trouver. Entre hip-hop minimal et son "old school", Vadim affine sa propre signature, entouré de Yarah Bravo (MC) et DJ Woody (platines).


Dimanche 14 novembre

SOAP KILLS (Liban, Beyrouth)
Formé de Yasmine (chant) et Zeid Hamdan (chant, machine), Soap Kills sort son premier album de musique électronique arabe, "Lost", en 1997 puis enchaîne les festivals avec notamment les Trans-musicales de Rennes, le Festival de la francophonie (Canada) puis le Printemps de Bourges (France), suivi de festivals au Liban et en Tunisie. Ce jeune duo incarne la nouvelle tendance électro-ethno-techno qui émerge actuellement au Liban. Le groupe distille une musique électro-acoustique, sensuelle et mélancolique, très inspirée de la chanson arabe dont il reprend parfois les standards.

DGIZ (France, Paris)
Dgiz, rappeur, freestyleur est aussi animateur d'ateliers d'écriture rap et slam en banlieue parisienne. Entouré de DJ Lunkaz (platines) et de Sylvaine Helary (flûte), il opère musicalement un travail d'alliance des différents styles mêlant ambiance dub, jazz, drum & bass et électro en une signature inimitable (son débit d'exécution est exceptionnel)... Dgiz mêle hip-hop décalé, flow débridé tout en traitant les thèmes sociaux avec sensibilité et humour décelable dès son enregistrement "Dgiz dehors". Il défend un hip-hop sans concession qui place l'art au-dessus du produit.

SMOK (RDC, Kinshasa)
Smok travaille beaucoup sur la diction. "On va dire que même les rappeurs français n'ont pas une diction qui soit top, or c'est un truc important, le rap étant une musique du texte et du message. Et puis la violence inutile qu'on trouve tout le temps dans le rap, c'est quelque chose contre laquelle je m'insurge".
Smok a vu du pays, s'est ouvert à de multiples influences, participe à un collectif (Philharmonie) et enregistre plusieurs démos. Ses influences épousent un spectre très vaste : des princes du funk et de la soul jusqu'aux "hérauts"de la variété française, Smok est aussi un amateur de Belles Lettres françaises.


Contacts Presse

A.M.I.
Centre National de Développement pour les Musiques Actuelles
La Friche la Belle de Mai
41 rue Jobin - 13003 Marseille
Tél : +33 (0)4.95.04.95.50
Fax : +33 (0)4.95.04.95.55
Mail : info@amicentre.biz
http://www.amicentre.biz

A Marseille
Contact: Fabienne Wilkin
Tél : +33 (0)4.95.04.95.59
fabiennew@amicentre.biz

A Paris
Contact : Anne Ramade
Tél : +33 (0)1. 42. 59.59.20
anne.ramade@free.fr

Une production A.M.I. Centre National de Développement pour les Musiques Actuelles.

Partenaires

En partenariat avec : le Centre Culturel Français de Kinshasa "La Halle de la Gombé", Euphonia Radio Grenouille, l'asbl congolaise LOBI, la Mission d'Organisation des Nations Unies en République Démocratique du Congo et l'Institut Congolais de l'Audiovisuel.

Avec le soutien : du Ministère Français des Affaires Etrangères, de l'AFAA et de la Ville de Marseille, du Conseil Régional PACA, d'Africalia (Belgique), du programme Ateliers du Monde d'Afrique en Créations, de l'Agence Intergouvernementale de la Francophonie, du Fonds Roberto Cimetta et du Ministère de la Culture de la République Démocratique du Congo.

Remerciements à notre partenaire Africultures - http://www.africultures.com

Remerciements à V.A.S/Marseille (agence de voyage), Africafête (Dakar) et Scène d'Ebène (Yaoundé).

L'A.M.I est membre du réseau FANFARE: http://www.reseaufanfare.net



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