L'un des rares documents sur la vie quotidienne et cérémonielle d'un village dans la forêt congolaise, à la fin de l'époque coloniale.
Pour réaliser Fête chez les Hamba, le cinéaste s'est d'abord fait admettre parmi les Noirs (comme Jean Rouch, vers la même époque), puis a été initié selon les rites, et admis à filmer ensuite une autre initiation secrète au sein de la tribu. C'est dire l'intérêt prodigieux d'un tel témoignage, captant sur le vif une société ancestrale, cinq ans à peine avant la décolonisation.